Fidèle à son surnom de "ville lumière", Paris a brillé cet été sous l’éclat de la flamme olympique.  Les Jeux Olympiques, rendez-vous mythique qui confronte les meilleurs athlètes du monde entier, se sont déroulés dans la capitale française, et une poignée des licenciés du DAC a eu l’honneur d’être acteur de cet évènement hors-normes. Mustapha & Hanane Yamine (en photo), Laureline & Lucien Thomas, Florence Vallet et Guy Serradji se sont élancés sur l’épreuve reine en prenant part au Marathon Pour Tous. Trois semaines plus tard, c’est au tour de Sylvia Galien-Guedy de rallier la ville lumière en tant que volontaire sur les Jeux Paralympiques. Marqués durablement par cette expérience riche en émotions, ils témoignent.

Le Marathon Pour Tous est une épreuve grand-public inédite qui a vu le jour lors de ces Jeux Olympiques de Paris, avec un départ lancé à 21h le 10 août 2024. Laureline, Lucien, Guy, Florence et Hanane se sont élancés sur le 10km, tandis que Mustapha (aka « Mouss ») a ouvert la voie à l’Elite marathonienne qui prenait le départ le lendemain matin. Ce dernier raconte : « Les 15 premiers km au cœur de Paris resteront à jamais gravés dans ma mémoire. L’émulation de la foule était impressionnante, le public transmettait énormément de force et d’entrain. La ville de Paris était magnifique et tout le monde respirait une grande joie de vivre communicative. » Guy appuie ces propos : « J’ai le sentiment d’avoir participé à un événement unique, le genre d’événement que l’on ne vit qu’une seule fois dans sa vie. »  

Pourtant, le parcours était loin d’être de tout repos : l’épreuve a même été qualifiée de « marathon olympique le plus difficile de l’Histoire ». Mouss partage son expérience : « Le dénivelé a été pour moi la plus grande difficulté rencontrée. La première côte qui a duré 5 km n’était qu’une mise en bouche. C’est la côte des Gardes au 29ème kilomètre qui restera mémorable, en raison de son inclinaison prononcée, mais aussi parce qu'elle survient juste avant le seuil des 30 kilomètres. » Guy souligne cependant l’atmosphère exceptionnelle qui portait les coureurs, et les valeurs du sport qui ont été véhiculées par chacun : « Chaque kilomètre était rythmé par des encouragements et de la musique. Le passage devant les monuments emblématiques de Paris comme la Tour Eiffel, le Louvre, ou encore le Grand Palais, tous éclairés dans la nuit, a mis en valeur notre beau patrimoine. Peu importe le niveau, on était tous là pour célébrer l'effort, la passion, le dépassements de soi. »

Sylvia, dans son rôle de juge officiel, a été affectée en un point bien précis à Clichy-sous-bois afin de gérer la sécurité en un point de cisaillement sur la route. Elle explique son marathon à elle qui lui a permis de porter une aussi grande responsabilité : « J’ai postulé en Février 2024 pour être volontaire. Et puis, à ma plus grande joie, ma candidature a été retenue. Dès lors, les formations se sont enchaînées. Il a fallu trouver un logement, retirer la tenue officielle… tout est allé très vite ! »

Si elle relate des moments difficiles, comme le fait d’être au plus près des chutes d’athlètes sur le bitume, ou la complexité à trouver les points de rendez-vous bien précis à des heures extrêmement matinales (« Le 8 Septembre, jour du marathon, j’avais rendez-vous à 3h45 à Châtelet ! »), Sylvia abonde dans le sens de nos coureurs dolois. « C’était une expérience magique. Côtoyer ces athlètes, pouvoir échanger avec certains d’entre eux, danser, rire, vivre et vibrer au cœur de cet événement était un véritable rêve ».

La tête encore dans les nuages, mais les pieds bien sur Terre, nos ambassadeurs olympiques ne perdent pas le Nord : « Cette expérience m’a donné de l’appétence pour me fixer de nouveaux challenges » glisse Mouss, tandis que Sylvia renchérit « Je n’oublie pas l’aide financière que m’ont apporté le DAC et le Grand Dole pour ce déplacement, ni le soutien de mon mari une fois sur place. C’est le collectif qui fait la force. »